Transports : L’entrepreneur ivoirien Soumahoro Mamadou présente son rêve africain au président Ouattara

 

► Dans une interview accordée à A54, Soumahoro Mamadou, président de la coopérative régionale des transporteurs du Bafing (Touba), vice-président de la Fédération nationale des sociétés coopératives de transport routier de Côte d’Ivoire, qui  pense « La jeunesse africaine doit se mettre au travail et cultiver la cohésion sociale »,  « demande de l’aide au président de la République et au ministre des Transports de Côte d’Ivoire ».

Avec ce soutien,  Soumahoro Mamadou veut « bâtir une entreprise semblable à Sdv- Saga dans le transport et ressembler au Nigérian Cosmos Maduka, un entrepreneur connu dans toute l’Afrique de l’Ouest. »

Soumahoro Mamadou, président de la coopérative régionale des transporteurs du Bafing (Touba), vice-président de la Fédération nationale des sociétés coopératives de transport routier de Côte d’Ivoire et sa collaboratrice : Crédit photo : Afrique54.net

Qui est Soumahoro Mamadou ?

Je suis électromécanicien de formation,  transporteur de personnes et de marchandises et vendeur de pièces détachées. Et c’est depuis 2010 que j’exerce dans ces milieux du transport et de la mécanique. Cela fait 12 ans maintenant. Par la grâce de Dieu ça va.

Vous êtes un jeune cadre qui attache plusieurs cordes à son arc. Quel conseil pouvez-vous donner aux opérateurs économiques et à la jeunesse ?

Le conseil que je peux donner aux opérateurs économiques, c’est de s’acquitter régulièrement de leur impôt pour le développement de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2030. Quant à la jeunesse africaine en particulier, elle doit se mettre au travail et cultiver la cohésion sociale.

Quel est le capital humain qui travaille avec vous?

Aujourd’hui j’embauche au moins une cinquantaine de personnes dans mes services. Le plus important n’est pas de gagner de l’argent. Si une cinquantaine de personnes arrivent à s’auto-suffire grâce à moi, c’est une victoire.

Message au président de la République de Côte d’Ivoire

Nous exerçons normalement en Côte d’Ivoire parce qu’il y a quelqu’un qui assure la sécurité. C’est le président de la République ivoirienne, Alassane Ouattara. Je lui tire le chapeau pour tous ses efforts consentis dans la sous-région pour que la paix règne partout dans le pays. Aujourd’hui le citoyen n’a pas peur de voyager ou de sortir. Il se sent à l’aise. Je le remercie pour toutes les actions posées par  les membres de son gouvernement pour améliorer les conditions de travail des transporteurs de Côte d’Ivoire.

Quel conseil pouvez-vous donner à la jeunesse désireuse d’entreprendre dans ce domaine ?

C’est un métier qui fait appel à l’honnêteté et la patience. J’exhorte cette jeunesse à être honnête et patiente. On ne s’enrichit pas du jour au lendemain. Je suis propriétaire d’un petit magasin de pièces détachées, outils mécaniques et autres. Pour le réaliser, ça m’a fallu 12 ans de travail. S’il faut patienter pendant 12 ans pour un tel magasin alors, un plus grand magasin va demander des efforts.

Quels sont vos champs d’action dans l’avenir ?

 

Mon objectif ne se limite pas à satisfaire une cinquantaine d’employés. Je veux bâtir une entreprise semblable à Sdv- Saga dans le transport et ressembler au Nigérian Cosmos Maduka, un entrepreneur connu dans toute l’Afrique de l’Ouest.

Pour cela, je demande de l’aide au président de la République et au ministre des Transports de Côte d’Ivoire qui soutiennent le secteur depuis 2016 à travers plusieurs grandes réalisations, au ministre de l’artisanat, au ministre du Commerce et au Directeur général du Fonds de développement du transport routier (Fdtr), M. Mohamed Kouyaté, afin d’élargir mes activités sur toute l’étendue du territoire. Je pense que mon projet, source d’employabilité, va permettre de lutter contre la pauvreté dans le pays en particulier. Mon rêve est de créer une société de transport qui sera comptée parmi le top 5 des meilleures de l’Afrique de l’Ouest, pour contribuer au développement de l’Afrique notamment, notre très cher pays la Côte d’ Ivoire.

Votre mot de fin

J’invite la jeunesse ivoirienne à se mettre au travail 24h/24. Parce que, la Côte d’Ivoire est vraiment en retard. Jusqu’à l’horizon 2030, il faut que la Côte d’Ivoire fabrique ses propres téléphones, vêtements, véhicules, huiles moteurs, pièces détachées, etc. On aura plus besoin d’importer ces outils à l’étranger. Que la jeunesse de Côte d’Ivoire se réveille pour accélérer ces différents secteurs d’activité en contribuant au développement de l’Afrique.

Par ailleurs, je profite aussi pour dire merci au président ivoirien, Alassane Ouattara et à son premier ministre Patrick Achi, au ministre des Transports Amadou Koné, au directeur général du FDTR Kouyaté Mohamed et, à leurs collaborateurs pour la réalisation progressive de leur vision au profit des habitants de la Côte d’Ivoire.

 

© Réalisé par Stéphane Beti ► Afrique54.net

 

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