Economie:  Bêh Soro interpelle l’Etat ivoirien pour le développement du secteur de la noix de cajou en Afrique

A l’occasion de la 3eme Journée de la conférence mondiale de la noix de cajou 2022, Bêh Soro, le président de l’Oia-Anacarde a lancé un vibrant appel à l’Etat ivoirien pour le développement de la filière. « Nous souhaitons une assistance à tous les acteurs afin de faciliter leur conversion en transformateurs sans toutefois oublier les producteurs qui doivent être au 1er échelon de la chaîne de transformation », a-t-il lancé.

 

 

Afrique54.net, Côte d’Ivoire –  C’est dans un cadre d’échange de connaissances que s’est tenue la 7eme édition de la Conférence mondiale de la noix de cajou les 16, 17 et 18 février 2022, en Côte d’Ivoire. Sous le thème : « Soutenir la croissance du secteur de la noix de cajou en Afrique grâce à la transformation de la production et à l’exportation de la noix de cajou brute », ce rendez-vous important de World Cashew Convention (WCC) couplé avec les Journées nationales des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire (JNEC-Ci) a réuni tous les acteurs de la filière du pays et d’ailleurs.

Le vendredi 18 février 2022 a marqué la 3eme et la dernière Journée de la convention mondiale du cajou 2022 en Côte d’ivoire qui avait pour haut patron le Premier Ministre Patrick Achi. A cet effet, le président de l’Organisation interprofessionnelle agricole (Oia) – Anacarde, également président de la Fédération nationale des unions régionales des sociétés coopératives des producteurs d’anacarde dans les 19 régions productrices en Côte d’Ivoire, Bêh Soro a porté sa voix au profit du développement agricole notamment, celui de l’anacarde.

 « Nous souhaitons une assistance »

Bien que le Président Alassane OUATTARA et les membres du gouvernement n’ont jusqu’ici aménagé aucun effort pour apporter assistance aux acteurs de la filière en question, Bêh Soro, le président de l’Oia-Anacarde a estimé que: « pour rendre plus compétitives les localités de production à travers la valorisation de l’anacarde, les producteurs doivent être intégrés dans une chaîne de transformation.» 

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« Cette chaîne, allant des unités de proximité installées dans toutes les localités pour une semi-transformation fournissant des Amendes Non Dépelliculées (AND) aux unités modernes qui seront installées dans les différentes régions de production pour l’écoulement des produits finis, est non seulement génératrice de richesses dans ces localités mais aussi, est un outil d’employabilité car emplois plus que les unités modernes. On a plus que besoin du soutien du gouvernement relativement aux récentes campagnes persécutées par la crise sanitaire mondiale », a-t-il ajouté.

Bêh Soro, le président de l’Oia-Anacarde

Remerciant Alassane Ouattara, Patrick Achi, Premier Ministre ivoirien, et Kobenan Kouassi Adjoumani, Ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, avant de confirmer un résultat satisfaisant dans leur travail, le président Bêh Soro de l’Oia-Anacarde a argué :

« Pour faciliter cela, nous souhaitons une assistance à tous les acteurs afin de faciliter leur conversion en transformateurs sans toutefois oublier les producteurs qui doivent être au 1er échelon de la chaîne de transformation »

 

Rôle du Conseil du coton-anacarde (Cca)

Le président de l’Oia-Anacarde n’a pas manqué de féliciter  Adama Coulibaly, Dg du Cca et son adjoint, Mamadou Berté. Selon lui, cette organisation occupe une place prépondérante au sein de l’agriculture dans la mesure où elle permet à ses acteurs de pérenniser leurs activités.

Par ailleurs, c’était pour lui une joie que la Côte d’Ivoire soit à l’édition 2022, le pays hôte de cet évènement solennel auquel ont pris part 800 participants émanant de 40 pays (pays africains, asiatiques etc.,). « Ça été pour nous l’occasion de rencontrer 800 participants. Nous avons parlé de sujets intéressants : la production, la transformation locale, la technologie de transformation, les problèmes de logistique. Il y a eu durant ces 3 jours plusieurs experts qui ont partagé leur savoir », s’est réjoui Diaby Aboubacar, Commissaire général des WCC/JNEC-CI. Ce qui a contribué à apporter des solutions aux trois défis essentiels qui sont : la transformation, la logistique et le financement.

« C’est dans la transformation locale que ce secteur agricole en particulier peut fleurir », a informé Diaby Aboubacar

 

Adama Coulibaly et Bêh soro, respectivement le Dg du CCA et Président de l’interprofession anacarde, ont quant à eux exhorté les bailleurs et les établissements financiers locaux à s’intéresser plus à la filière en assistant les acteurs à aller à la transformation.

Quant au DG du CCA, il a félicité les acheteurs, les promoteurs, les transformateurs, et les producteurs selon leurs diverses prestations.

De même, le parrain a salué l’audace du comité d’organisation (organisateurs) qui a techniquement facilité la rencontre entre les participants en présentiel et en ligne (réseaux sociaux) et, qui à leur tour l’ont honoré.

« Je pense que le moment est venu de nous associer pour mettre en œuvre des politiques, en vue de grandir ensemble », a affirmé le Dg du Cca, Adama Coulibaly

A retenir. La filière anacarde qui compte environ 500 producteurs est passée à une production d’un million de tonnes en 2021. Actuellement, la Côte d’Ivoire est le 1er pays producteur mondial de la noix de Cajou.

 

By Afrique54.net ►DJM, depuis Abidjan

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