Ouverture à Abidjan de la 7ème édition de la conférence mondiale du cajou

La capitale économique ivoirienne Abidjan abrite  depuis ce mercredi 17 février 2022, la 7ème édition de la conférence mondiale du cajou. Cet évènement organisé par l’Association des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire (AEC-CI), en collaboration avec la world Cashew Convention (WCC) se tient conjointement avec la 4ème édition des Journées nationales des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire (JNEC-CI).

 

Afrique54.net – Le Premier Ministre Patrick Achi, par ailleurs  patron de cette édition,  a procédé à l’ouverture des travaux qui se déroulent sous le thème : « Soutenir la croissance du secteur de la noix de cajou en Afrique grâce à la transformation de la production et à l’exportation de la noix de cajou brute. »

Dans son intervention, le  chef du gouvernement ivoirien,  a fait savoir que  « l’évolution de la production et la place croissante de la filière anacarde dans la performance du secteur agricole et agro-industriel se retrouve dans des pays africains producteurs de cajou. De sorte que l’Afrique contrôle désormais plus de la moitié de la production mondiale d’anacarde. »

 

Selon lui, en Côte d’Ivoire, l’anacarde s’affirme au fil des ans comme un socle majeur pour agriculture et surtout pour économie nationale. ‹‹ La noix de cajou représente le deuxième produit d’exportation agricole, aussi bien en volume qu’en valeur après le cacao », a-t-il affirmé. Et d’ajouter que le potentiel de cette filière a pris son essor avec la mise en œuvre de réformes initiées en 2013 par le Président de la République Alassane Ouattara. Et ce, à travers un vaste programme de relance économique matérialisé par des réformes structurelles.

En outre, il a appelé les industriels étrangers à venir investir en Côte d’Ivoire. ‹‹Je vous invite à venir investir ou à continuer d’investir dans la transformation du Cajou en Côte d’Ivoire, un pays qui s’ouvre sur un vaste marché régional, renforcé par la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) ››, dira-t-il.

Avant d’indiquer que le développement d’un pays ne repose pas sur la seule vente de ses matières premières, mais sur l’intégration du pays, le plus loin possible, dans la chaîne des valeurs pour ce produit.‹‹ Nous exhortons les multinationales à nouer des partenariats avec des acteurs locaux, afin d’accéder dans un partenariat gagnant-gagnant leur développement dans ce secteur ››, insiste-t-il.

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Ces deux événements qui s’achèvent ce vendredi 18 accueillent, plus de 1000 participants, une cinquantaine d’entreprises qui exposeront leurs produits, 25 experts, chercheurs et panélistes.

Pour rappel, le commerce mondial de noix de cajou brute est estimé à 2 millions de tonnes par an, soit environ 3,5 milliards $.

 

By Afrique54.net – Stéphane BETI

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