Le Kenya commémore le 25e anniversaire de l’attentat à la bombe contre l’ambassade américaine et demande une indemnisation à cette occasion

 

► Le Kenya a commémoré lundi le 25e anniversaire de l’attentat à la bombe commis contre l’ambassade des Etats-Unis à Nairobi, la capitale du Kenya, et a demandé à cette occasion une indemnisation au gouvernement américain.

 

 

Agnes Kavindu, présidente du comité ad hoc du Sénat chargé d’obtenir une indemnisation pour les victimes kényanes de l’attentat commis en 1998 contre l’ambassade des Etats-Unis, a déclaré aux journalistes que la majorité des victimes étaient des Kényans innocents.

“L’indemnisation des victimes kényanes se fait attendre depuis trop longtemps”, a-t-elle affirmé.

Le 7 août 1998, une attaque terroriste contre l’ambassade des Etats-Unis à Nairobi a tué 213 personnes et en a blessé plus de 5.000 autres.

Mme Kavindu a déclaré que les neuf membres du comité prévoyaient de se rendre aux Etats-Unis en septembre pour rencontrer des membres du Sénat américain et leur demander de modifier la législation qui exclut les Kényans des mesures de compensation destinées aux Américains victimes d’attaques terroristes.

 

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Caroline Muthoka, responsable internationale du “Consortium de l’Association des victimes du 7 août 1998”, a déclaré que les commémorations de l’attentat faisaient partie des efforts visant à obtenir des soutiens pour l’indemnisation des victimes. Dans le cadre de ces commémorations, des bougies ont été allumées et des fleurs ont été déposées sur le terrain de l’ancienne ambassade des Etats-Unis.

Mme Muthoka a ajouté que le gouvernement américain n’avait jusqu’à présent indemnisé que ses propres citoyens, employés et sous-traitants touchés par l’attentat.

Le 7 août 1998, des camions piégés opérés par un groupe terroriste présumément lié à Al-Qaïda ont explosé de manière presque simultanée devant les ambassades américaines de Nairobi au Kenya et de Dar es Salaam en Tanzanie, tuant plus de 224 personnes (213 au Kenya et 11 en Tanzanie) et en blessant plus de 5.000 autres.

Washington a imputé ces attaques à Oussama ben Laden, l’ancien chef d’Al-Qaïda, tué par les forces américaines en 2011.

 

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