La présidente tanzanienne appelle les dirigeants africains à investir dans le développement du capital humain

La présidente tanzanienne, Samia Suluhu Hassan, a appelé mercredi ses homologues africains à unir leurs forces pour investir dans le développement du capital humain.

 

 

 

“Le temps est venu, et il est possible d’investir dans le capital humain en joignant nos forces”, a déclaré Samia Suluhu Hassan en ouvrant officiellement le Sommet des chefs d’Etat africains sur le capital humain à Dar es Salaam, centre économique de la Tanzanie. Ce sommet a été organisé par la Tanzanie en partenariat avec la Banque mondiale.

Mme Hassan a souligné que la croissance rapide de la population en âge de travailler en Afrique pourrait être une bénédiction si les jeunes étaient dotés des conditions de santé, d’éducation et de compétence nécessaires pour réaliser leur plein potentiel et contribuer au développement de la région.

“Le revers de cette médaille est que cette croissance rapide de la population en âge de travailler pourrait être une bombe à retardement si elle est laissée à elle-même”, a-t-elle déclaré lors du sommet réunissant plus de 2.000 délégués de 44 pays africains, dont des chefs d’Etat et de gouvernement, des vice-présidents, des Premiers ministres et des ministres.

 

 

Mme Hassan a évoqué les mesures prises par la Tanzanie pour développer son capital humain, y compris la diffusion de l’enseignement gratuit, la transformation des programmes éducatifs, l’amélioration des services de santé, la lutte contre la pauvreté et l’implication de la jeunesse dans l’agriculture.

Victoria Kwakwa, vice-présidente de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et australe, a déclaré que la transformation économique de l’Afrique dépendait des compétences de sa main-d’œuvre et de sa capacité à accélérer la création d’emplois.

Les solutions aux défis de développement de l’Afrique viendront de personnes en bonne santé, compétentes et innovantes capables d’élaborer et de mettre en oeuvre des réponses efficaces aux changements climatiques et à l’insécurité alimentaire, selon Mme Kwakwa.

 

 

 

 

 

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