ONU : la Russie défend sa présidence tournante du Conseil de sécurité

► Le représentant permanent de la Russie auprès des Nations Unies, Vassily Nebenzia, a défendu lundi la présidence tournante de son pays au Conseil de sécurité pour le mois d’avril.

 

Security Council meeting
Maintenance of international peace and security
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 [ New York ]   “Certains pays prétendent pouvoir décider, à leur guise, qui ils veulent ou ne veulent pas voir à la présidence du Conseil de sécurité”, a-t-il dit, faisant référence aux objections formulées à l’encontre de cette présidence.

“Tant que l’ordre mondial actuel des Nations Unies et du Conseil de sécurité sera maintenu, il n’y aura pas de changement dans les règles de procédure. L’ordre de la présidence est bien défini. Ce n’est pas à eux de le changer”, a déclaré l’ambassadeur.

L’article 18 du règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité stipule que la présidence du Conseil est assurée à tour de rôle par les membres du Conseil dans l’ordre alphabétique anglais de leurs noms et que chaque président exerce ses fonctions pendant un mois civil.

A la question de savoir si la Russie se récuserait en tant que président lors des discussions du Conseil sur l’Ukraine, étant donné que son pays est directement impliqué dans le conflit militaire en cours avec ce pays, Vassily Nebenzia a répondu : “Non”.

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“Si vous posez la question dans ces termes, je pense que d’autres pays du Conseil de sécurité devraient également se retirer de la discussion, à savoir trois membres du P5 (les cinq membres permanents) qui sont directement impliqués dans la situation”, a-t-il ajouté.

L’ambassadeur russe faisait référence à la France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, qui soutiennent l’Ukraine contre la Russie sur le champ de bataille.

Vassily Nebenzia a également rappelé que lors de la guerre d’Irak en 2003, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont assuré la présidence du Conseil de sécurité respectivement en septembre et en octobre de cette même année et que personne n’avait remis en question la légitimité de ces deux pays à l’époque.

 

 

 

 

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