Présidentielle 2024 aux Comores : Le RIDJA-PACTEF conteste la victoire d’Azali Assoumani

Dans sa déclaration du 14 janvier 2024, le parti RIDJA-PACTEF conteste la victoire d’Azali Assoumani au premier tour de la Présidentielle.

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Afrique54.net | Selon cette formation politique, il est établi par les résultats des urnes que le Président Candidat Azali Assoumani a été battu et que les candidats de l’opposition ont remporté ces élections.  « Nous saluons la maturité politique du peuple comorien qui malgré la corruption, les menaces et les intimidations faites aux agents de l’Etat, a voté en leur âme et conscience et choisi son prochain président qui ne peut être Azali Assoumani », martèle le RIDJA-PACTEF.

 

 

D’après la formation politique Me Saïd Larifou, Azali Assoumani a mis sous coupe réglée tous les services de l’Etat et les organes électoraux à son seul profit. « Dans ce contexte de désordre institutionnel, d’anarchie, il est hypothétique de croire, de penser, et d’attendre à ce que les institutions tranchent en faveur du droit et du respect du choix du peuple comorien », indique le RIDJA-PACTEF.

« Cependant, nous redoutons les conséquences immédiates de ce énième coup d’État commis par Azali Assoumani qui, après manipulation des procès-verbaux et les résultats, s’est auto proclamé élu. Le RIDJA PACTEF condamne ce coup d’Etat électoral et ce déni de démocratie usuel pour se maintenir au pouvoir », poursuit le parti.

Le RIDJA s’associe aux vœux du peuple comorien et rejette la dictature qui n’a plus sa place sur le continent africain. Il ne donne aucun crédit au rapport complaisant de l’Union Africaine et d’autres observateurs internationaux.

 

 

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A en croire le RIDJA-PACTEF, en complicité avec Azali Assoumani, Président en exercice de l’Union Africaine, les observateurs ont osé conclure et qualifier le scrutin du 14 janvier 2024 d’élections libres, transparentes et démocratiques. Et pourtant que des preuves de violences policières commises par les forces de l’ordre contre les représentants de l’opposition, des fraudes massives dans les Iles d’Anjouan et de Mohéli, notamment, les bourrages d’urnes quarante heures avant le scrutin, d’autres effectués le jour du scrutin et des urnes remplies des bulletins retrouvées dans des véhicules de l’armée à 13h30 et les protestations des délégués des candidats interdit d’accès dans des bureaux de vote leur avaient été communiquées.

« Notre parti politique, RIDJA-PACTEF, fait appel aux forces vives démocratiques africaines pour aider et soutenir le peuple souverain des Comores dans son combat pour le respect de son choix politique, sa dignité et la souveraineté effective des Comores », conclut le RIDJA-PACTEF.  Il remercie la représentation diplomatique des Etats-Unis d’Amérique pour l’inquiétude manifestée par son appel à respecter le droit.

 

©  Afrique54.net | Lucien Embom | Yaoundé

 

 

 

 

 

 

 

 

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