Ce rapport des États-Unis fait état des violations des droits de l’homme en 2022

Le département d’État des États-Unis a publié son Rapport de 2022 les pratiques par pays sur en matière de droits de l’homme*, qui porte sur 198 pays et territoires du monde entier.

 

Des employés des pompes funèbres transportent un cercueil contenant un civil non identifié, qui est décédé à Boutcha, en Ukraine, quand la ville était occupée par les forces russes entre février et mars 2022. (© Emilio Morenatti/AP)

 

 

Cette publication, composée d’un ensemble de rapports individuels et détaillés, est établie par des employés du département d’État basés à Washington et aux quatre coins du globe, avec la contribution de défenseurs des droits humains, d’organisations non gouvernementales et internationales, de législateurs, d’universitaires, de journalistes, d’experts juridiques et de défenseurs des droits des travailleurs.

« L’objectif de ce rapport est ni de faire la morale ni d’humilier », a déclaré le secrétaire d’État* Antony Blinken le 20 mars en annonçant la publication du rapport. « Il s’agit plutôt de fournir une source d’information à ces personnes qui œuvrent à travers le monde pour sauvegarder et défendre la dignité humaine, à l’heure où elle est menacée de tout part. »

 

Le rapport montre clairement qu’« en 2022, dans les pays de toutes les régions, nous avons continué d’observer un recul de la situation des droits de l’homme », a souligné le chef de la diplomatie américaine.

Chaque rapport individuel fournit des informations factuelles et objectives, basées sur des comptes rendus crédibles d’événements survenus au cours de l’année précédente. Cette publication vient appuyer les efforts déployés par les États-Unis et la communauté internationale pour lutter contre les violations des droits humains.

 

 

L’invasion massive et non provoquée de l’Ukraine par le gouvernement russe en février 2022 a entraîné des pertes humaines et matérielles extrêmement lourdes. Et les forces russes ont commis des crimes de guerre et d’autres actes odieux, notamment des violences sexuelles contre des femmes, des hommes et des enfants, selon le rapport.

Aux quatre coins de l’Iran, le régime a brutalisé des manifestants descendus dans la rue après le décès de Mahsa Jina Amini (22 ans) pendant qu’elle était détenue par la « police des mœurs ». Le rapport de cette année décrit le déni permanent, par le régime, des droits humains universels du peuple iranien et de ses libertés fondamentales, telles que la liberté d’expression, la liberté de réunion et la liberté de religion ou de croyance.

LIRE AUSSI

Dans la région chinoise du Xinjiang, les Ouïghours, qui sont majoritairement musulmans, et les membres d’autres groupes minoritaires ethniques et religieux continuent d’être victimes d’un génocide et de crimes contre l’humanité.

En Afghanistan, les mesures oppressives et discriminatoires imposées par les talibans aux femmes et aux filles sont particulièrement rigides. L’Afghanistan est le seul pays du monde où les femmes et les filles ont l’interdiction de recevoir une éducation, un droit humain pourtant internationalement reconnu.

 

 

Les droits de l’homme se sont dégradés davantage en Birmanie après le coup d’État militaire de février 2021. En effet, la junte militaire continue de réprimer violemment toute opposition à son régime. Les autorités ont tué des milliers de militants, dont quatre dirigeants pro-démocratie, exécutés l’été dernier, a indiqué Antony Blinken.

À Cuba, les tribunaux ont condamné à des peines de prison draconiennes des centaines de personnes qui manifestaient pour leurs droits.

« Les droits de l’homme sont universels, a rappelé Antony Blinken. Ils ne sont pas définis par un seul pays, une seule philosophie ou une seule religion. Ils s’appliquent à tous, partout. »

 

 

 

 

 

Facebook Comments Box