Les sanctions américaines contre l’Amérique latine devraient être interdites, selon une universitaire

 

► Le droit international devrait empêcher les Etats-Unis d’imposer des mesures coercitives unilatérales ou des sanctions aux pays et aux gouvernements avec lesquels ils ne sont pas d’accord, y compris en Amérique latine, selon une universitaire vénézuélienne citée par la chaîne panaméricaine TeleSUR.

 

Photo prise le 16 août 2022 montrant la Maison Blanche à Washington, aux Etats-Unis. (Xinhua/Liu Jie)

 

Le droit international devrait empêcher les Etats-Unis d’imposer des mesures coercitives unilatérales ou des sanctions aux pays et aux gouvernements avec lesquels ils ne sont pas d’accord, y compris en Amérique latine, selon une universitaire vénézuélienne citée par la chaîne panaméricaine TeleSUR.

Cette dernière a mentionné cette semaine la tribune d’Andrea Valentina Dias Bolivar, doctorante à l’Université de Genève, parue en décembre dernier dans la Revue juridique des étudiants de la Sorbonne. Intitulé « Les mesures coercitives unilatérales américaines imposées en Amérique latine », il appelle à un cadre juridique mondial pour se protéger contre ces pratiques.

« La communauté internationale devrait continuer à préparer le terrain pour qualifier juridiquement ces pratiques d”actes internationalement illicites’ et adopter un ensemble de lignes directrices, une déclaration ou un instrument juridiquement contraignant pour réglementer le recours aux mesures coercitives unilatérales dans les relations internationales », lit-on.

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L’étude condamne les conséquences de ces sanctions américaines ainsi imposées à Cuba, au Nicaragua et au Venezuela, notant que s’il restait encore un long chemin à parcourir pour adopter une définition universelle de ce qui constitue une coercition illégale, cette politique a sans aucun doute sapé le développement et violé les droits humains en punissant des pays qui ne s’alignent pas sur Washington.

Les sanctions américaines contre Cuba, par exemple, ont coûté à l’économie de la petite île des Caraïbes jusqu’à 933 milliards de dollars de pertes au fil des décennies, selon l’universitaire.

L’opinion mondiale est au côté de Cuba dans son différend avec Washington en matière de sanctions, ajoute-t-elle, notant que « depuis 1992, Cuba a obtenu un consensus presque universel pour rejeter le blocus américain en présentant plusieurs résolutions à l’Assemblée générale des Nations Unies sur cette question ».

Avec davantage de gouvernements de gauche au pouvoir au niveau régional, les pays d’Amérique latine devraient bientôt parvenir à un consensus sur “l’illégalité” des mesures coercitives unilatérales, selon la doctorante.

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