USA- Moyen-Orient : pour Joe Biden «  la patience à des limites

Lors de la conférence de presse conjointe tenue à Jérusalem le 14 juillet 2022 avec le Premier ministre israélien YaïrLapid, Joe Biden décide d’avancer sans  attendre  l’Iran qui traine.

 

Afrique54.net- Les États-Unis ne « vont pas attendre indéfiniment » l’Iran pour parvenir à un accord sur le dossier nucléaire, précise le président Joe Biden. La bombe a été lâchée lors de la conférence de presse conjointe tenue à Jérusalem entre le dirigeant américain et israélien. Le président américain a déclaré que Washington n’utiliserait la force « qu’en dernier recours » pour freiner les ambitions nucléaires de l’Iran.

Le premier accord du 14

Ce jeudi 14 juillet, dans les premières heures de l’après-midi, le dirigeant américain et celui Israélien,ont signé bien avant la conférence de presse, une déclaration commune en vertu de laquelle les États-Unis se disent prêts à user de « tous les éléments de leur puissance nationale » afin d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique.

Selon les États-Unis, l’on ne peut avancer en attendant ceux qui ne veulent pas le changement. Un changement de paix où tout le monde sera gagnant. En fait l’objectif du président américain est de réussir à réunir sur la table, l’Iran, l’Israël et la Palestine pour trouver une solution au conflit qui date. Mais l’enjeu se fait difficile.

Israël mise désormais pour la paix

Il faut noter que, Israël entretient aujourd’hui des relations cordiales avec certains de ses voisins arabes dans la région, tandis que l’Iran, autrefois un allié important, est désormais son principal ennemi et constitue une menace majeure pour sa sécurité nationale.

L’Iran redouté

Il faut rappeler qu’en mars 2022, le média français, Le Figaro, précisait que, « l’État hébreu redoute les conséquences de la levée des sanctions et s’alarme des progrès iraniens dans le savoir-faire atomique ».

 

Selon nos confrères, quatre ans après le retrait américain de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien (JCPOA), décidé par Donald Trump en mai 2018, un nouveau compromis est virtuellement prêt entre Téhéran, Washington, les Européens, la Chine et la Russie. Mais deux obstacles «externes» empêchent pour l’instant sa signature: d’une part, la demande iranienne de retirer les gardiens de la révolution de la liste américaine des sponsors du terrorisme ; d’autre part, l’exigence russe d’exempter sa coopération nucléaire civile avec l’Iran des sanctions liées à son invasion de l’Ukraine.

Aujourd’hui, Israël, espère et agit de façon à ce qu’il s’agisse des premiers pas, du début, d’un processus de normalisation. Dans cette perspective, l’Arabie Saoudite a levé hier soir des restrictions des avions en provenance d’Israël.

 

©Afrique54.net │  Joël Godjé Mana

 


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