Fête de la Tabaski en Côte d’Ivoire : El Hadj Coulibaly Amadou rappelle les fondements de cette célébration

►Le Seigneur a ordonné au Prophète Ibrahim de lui sacrifier son fils Ismaël. Il a obéi. Mais, dans sa grande miséricorde, Allah a donné un mouton à son serviteur en lieu et place de son fils. C’est en souvenir de cet acte de soumission sincère et de foi que les musulmans célèbrent la fête de l’Aïd el Kebir. 

 

 

Afrique54.net │Après la prière, El Hadj Coulibaly Amadou, le 3e adjoint au maire de la commune de Sinematiali et fidèle de la Mosquée Nour Islam de Yopougon Ananeraie, a rappelé, ce samedi 9 juillet 2022,  les fondements de la fête de la Tabaski. « Tout a commencé avec le prophète Ibrahim. Il est devenu un exemple pour l’humanité par sa soumission sincère à Allah. La fête de la Tabaski se déroule, toujours, le lendemain du jour de Arafat. C’est ce jour là, qu’on appelle la fête du mouton. Chaque musulman pieux qui a la capacité d’immoler une bête en sacrifice, le fait relativement au sacrifice du Prophète Ibrahim », a-t-il fait savoir.

En absence de l’Imam Yacoub Diarrassouba, en terre sainte pour le pèlerinage, c’est son premier adjoint, Diarrassouba Sindou,  qui a officié la prière de sacrifice.

Dans son sermon, il a exhorté ses fidèles et l’ensemble de la communauté musulmane a cultiver le pardon et à consolider les liens de fraternité, d’amitié et de voisinage « Estimons nous heureux et fiers d’appartenir à cette région qu’Allah a agréée et qualifiée de parfaite. Une religion de tolérance, de compréhension, de pardon, de cohabitation pacifique, de solidarité, d’équité, de liberté et de justice. En ce jour jour béni de Tabaski, jetons un regard sur ces attributs de notre l’islam, notre religion », les a t-il exhortés.

Confirmant les propos de l’Imam,  Sylla  Bassenzé, le président du comité de gestion de  ladite mosquée, a souligné l’excellence de la fraternité qui règne au sein de sa communauté. « Nour Islam est une communauté qui existe depuis 2004. Nous avons, toujours, soutenu tous les fidèles dans les périodes de difficultés ou de joie. Quand, il y a des décès, toute la communauté se déplace. C’est le conseil que nos imams nous donnent et nous avons le devoir de le suivre. À l’occasion du ramadan, déjà, nous avons toujours collecté les zakat que nous distribuons aux indigents qui n’ont pas de moyens pour faire la fête. Quand nous sacrifions nos moutons, nous partageons de la viande fraîche ou cuisinée à nos voisins. Qu’ils soient musulmans ou pas››, a-t-il indiqué.

La méthode peut clémente du District Autonome d’Abidjan ces derniers jours, n’a pas dissuadé plus de 4000 mille fidèles de participer à la prière qui s’est déroulée concomitamment à l’intérieur et l’intérieur du lieu du culte.

 

© Afrique54.net │Stéphane Beti , depuis Abidjan

Facebook Comments Box

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here