Guinée Conakry : Evasion spectaculaire, procès du massacre du 28 septembre en suspens et enjeux juridiques complexes

 

 

] Panorama de presse [

 

 

 

Afrique54.net | Au cœur des préoccupations qui animent l’actualité guinéenne, se trouve une question juridique d’une grande complexité. C’est le renvoi récent devant la barre de certains accusés liés au massacre du 28 septembre 2009. Ce tour d’horizon se propose d’explorer les multiples dimensions de cette décision judiciaire, de rapporter les réactions des acteurs impliqués, d’examiner les implications humanitaires et de mettre en lumière les conséquences que cela pourrait avoir sur le procès en cours.

Selon Mosaique Guinée, les prisonniers ont été extraits de la prison civile de Conakry par un commando lourdement armé lors de l’opération du 04 novembre 2023 aux environs de 4 heures du matin. Le seul détenu célèbre introuvable serait le Colonel Pivi, dont le fils est accusé d’être à la tête des hommes ayant attaqué la prison, précise le quotidien.

 

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Dans un rapport émanant de Guinée Actuelle, des révélations poignantes sur les circonstances entourant l’évasion de prisonniers de la Maison Centrale de Conakry ont été mises en lumière. Parmi ces prisonniers figurent le capitaine Moussa Dadis Camara, Claude Pivi, Moussa Tiegboro Camara et Blaise Goumou, extraits de la prison par un commando lourdement armé aux premières heures du samedi 04 novembre 2023.

Guinée Matin met en avant les implications de l’évasion récente des accusés du massacre sur le procès en cours. Le juriste Fayimba Mara souligne que cette évasion pourrait compliquer le déroulement du procès, tandis que la sécurité en Guinée est devenue un défi, nous rapporte le quotidien. Les questions de sécurité pour les accusés sont abordées, ainsi que les conséquences de ces évasions sur les victimes.

Guinée 360 rapporte que l’avocat de Dadis Camara annonce une plainte contre X pour la “séquestration” de son client, l’ancien président du Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD). Le journal exprime les inquiétudes de l’avocat quant à la sécurité des accusés et souligne les failles sécuritaires entourant l’évasion spectaculaire de l’ancien président de la junte et de ses co-accusés de la Maison Centrale de Conakry.

 

 

Parallèlement, la rédaction de Vision Guinée Info rapporte les inquiétudes de l’avocat de Moussa Dadis Camara, Me Jean-Baptiste Jocamey Haba, quant à la sécurité de son client en prison. Me Haba insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une tentative d’évasion de la Maison Centrale, mais plutôt d’un enlèvement. Il exhorte les autorités à revoir le dispositif de sécurité de la prison pour garantir la sécurité de tous les détenus, y compris l’ancien chef de la junte, nous informe le quotidien.

Selon Africaguinée, le doyen des juges d’instruction du Tribunal de Première Instance de Dixinn a émis une ordonnance de non-lieu partiel de « requalification et de renvoi » concernant au moins 6 nouveaux accusés dans l’affaire du massacre du 28 septembre 2009. Parmi eux, Gono Sangaré, un ancien intendant du capitaine Moussa Dadis Camara, se trouve sous le feu des accusations de complicité de meurtre, d’assassinat, de viol, d’enlèvement et d’autres infractions liées à la loi pénale. Le quotidien indique que trois accusés parmi les six sont en cavale, avec des interrogations sur d’éventuels mandats d’arrêt à leur encontre.

Ce nouveau développement dans le procès du massacre du 28 septembre en Guinée s’avère complexe et délicat, avec des répercussions importantes à la fois sur le plan judiciaire et humanitaire. Les Guinéens et la communauté internationale suivent de près ces événements qui continuent d’influencer la quête de justice et de vérité.

 

© Afrique54.net |Karèle Ntsa

 

 

 

 

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