Panorama De Presse [ 03.10.2023 ] : Journalistes persécutés au Cameroun, Haïti , Tchad, Niger, Usa, France, RDC…

 

▌Hello ! C’est un plaisir de vous savoir nombreux à savourer le Panorama de Presse du 03 octobre 2023.  Une sélection des articles les plus représentatifs des points de vue ou des sujets d’actualité africaine ou internationale.

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En Haïti , les grèves continuent. L’armée appelée pour chasser le Premier ministre haïtien Ariel Henry. Selon le quotidien Le Nouvelliste, Henry dirige de facto Haïti, depuis l’assassinat il y a deux ans du président Jovenel Moïse. Le journal interprète ainsi la présence de l’armée internationale à Port-au-Prince comme “une étape positive et décisive pour ramener la paix et la stabilité dans le pays”, reprenant les mots de la représentante spéciale du Secrétaire Général de l’ONU en Haïti.

Cependant, « ce contexte achève de mettre à nu l’insignifiance de la gouvernance sécuritaire du pays et les défaillances de l’institution policière », indique le journal Le National, car les criminels sont beaucoup plus nombreux que les policiers haïtiens.

 

 

Au Tchad, retour sur la tuerie du 20 octobre 2023. A la une de la presse tchadienne, ce mardi 03 octobre 2023, des souvenirs refont surface en rappel du 20 octobre 2022, au Tchad. Une date sanglante qui rappelle le triste souvenir du drame qui avait fait 128 morts et des centaines de blessés. Le président Mahamat Idriss Déby a pris la parole pour parler des violences de cette date.

La Une de Libération évoque le contexte de cette journée, « l’appel lancé, à l’époque, par la plateforme d’opposition “Wakit Tama” et par le parti des Transformateurs, pour dénoncer les conclusions “biaisées” du “Dialogue inclusif et souverain” organisé par les autorités. Ce “dialogue” avait débouché, en réalité, sur un report de deux ans des élections, l’allongement de la durée de la “transition” et le maintien au pouvoir de Mahamat Idriss Déby, jamais élu, et installé après la mort de son père, avec la promesse de ne pas se présenter au futur scrutin ».

La chaîne France24, elle, rappelle que « les victimes de la rafle organisée pour empêcher ce rassemblement témoignent de la violence qui s’est abattue sur eux, tout d’abord à Ndjamena, au moment de leur arrestation, puis sur le trajet vers le bagne de Koro Toro, au nord de la capitale. Trois jours de voyage difficile pour les manifestants entassés dans des camions, sans pain ni eau. “Au bout de deux jours, certains buvaient leur urine, récoltée dans des bouts de plastique, et même à la main”, raconte une victime, tandis qu’une autre dit avoir vu “deux corps balancés par-dessus bord dans le désert”. D’autres sont morts plus tard à Koro Toro, où les juges se sont finalement rendus deux mois plus tard, en décembre pour y tenir ce que des opposants ont appelé des “audiences foraines”. A l’issue de ces “audiences”, des listes de peines ont été lues aux intéressés. “On appelait ça la tombola”, ironise un ex-détenu ».

 

 

Au Niger ,  l’instabilité politique continue de faire son chemin. Selon le journal officiel algérien El Moudjahid, les putschistes ont finalement accepté la médiation de l’Algérie. Car le président Abdelmadjid Tebboune a demandé à son ministre des Affaires étrangères de se rendre à Niamey “dans les plus brefs délais”. Pour la presse burkinabé, il sera difficile pour l’Algérie de convaincre le Niger.

 

Au Cameroun, les journalistes restent  toujours en danger.  Un autre journaliste est dans l’insécurité. Il s’agit du reporter Joseph Essama du journal La Voix du Centre. Depuis un bon bout de temps, l’ex journaliste de Défis Actuels, reçoit des menaces de mort via les appels téléphoniques et des messages WhatsApp. Bien plus, la maison d’Essama a été visitée à deux reprises par des inconnus. Il appelle aujourd’hui à l’aide. « Ils ont menacé de jeter mon corps à Soa. J’ai peur pour ma vie ».

 

 

Les enseignants poursuivent le bras de fer avec l’Etat. Revenons avec l’actualité du mouvement OTS au Cameroun, ou L’Indépendant de Max Mpandjo dans son édition de ce 03 octobre 2023, précise que radicalisation « de la craie morte » interroge sur la volonté du gouvernement de conduire à terme, les processus d’exécution des décisions prises par le chef de l’Etat en vue d’améliorer les conditions de vie et de travail du corps enseignant. Une affirmation qui ne laisse pas l’Honorable Jean Michel Nintcheu sans voix.

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Dans les colonnes du journal L’Info à Chaud, celui-ci décrie la roublardise du gouvernement. Il souligne que tous les Camerounais devraient « être solidaires des revendications des enseignants qui n’ont que trop souffert ». Pour lui, il faut être criminel pour ne pas compatir à leurs souffrances. Expression Politique lui, indique que les enseignants entendent dénoncer le « bilan élogieux des efforts déjà réalisés par l’Etat ».

Parlons de télécommunications. Et faisons un arrêt avec Le Point. Le journal  « rappelle  qu’il y a quelques mois, les autorités en charge des télécommunications avaient promis une amélioration conséquente de la qualité de service offert par les opérateurs de téléphonie mobile. Malgré les menaces, le boycott, rien n’est fait. « La prestation reste mauvaise, elle s’empire même avec la bénédiction du ministre de tutelle, de l’ART, et davantage de Camtel. Plus préoccupé à faire la fête qu’à satisfaire sa maigre clientèle », peut-on lire.

 

 

En France, la presse se réorganise. Sans grande transition, notre revue jette un coup d’œil sur les pratiques de la liberté de la presse. Aujourd’hui s’ouvrent les « Etats Généraux de l’Information”, dont l’objectif affiché est de “protéger l’information libre », en France. Pour l’occasion, La Croix a suivi la “caravane des médias”, une association qui n’a pas attendu ces états généraux pour aller à la rencontre des Français. En pleine crise de la liberté de la presse et du secret des sources, Libération interpelle ses lecteurs : “Protéger l’information, ça presse !”.

Aux Etats-Unis,  la prouesse de Dorothy retient l’attention. The Guardian informe qu’une « habitante de Chicago de 104 ans, Dorothy Hoffner, a laissé son déambulateur au sol et réalisé un saut en tandem dans le nord de l’Illinois. Une descente de 4 100 mètres, qui a duré 7 minutes. Dorothy a peut-être battu un record ». “C’était merveilleux là-haut. Tout était délicieux, merveilleux, cela n’aurait pas pu être mieux”, a-t-elle déclaré.

En République Démocratique du Congo, Les regards sont tournés vers la candidature de Denis Mukwege aux élections. Selon le site spécialisé Afrikarabia, « l’homme qui répare les femmes », « le célèbre gynécologue congolais, Prix Nobel de la Paix en mesure de réparer son propre pays en proie aux guerres, à la corruption et à la prédation depuis bientôt 30 ans ? Denis Mukwege est-il l’homme de la situation » ? « La rumeur n’en est plus une, pointe Jeune Afrique, Denis Mukwege a officialisé sa candidature à l’élection présidentielle.

 

 

« Demain sera tard », a-t-il déclaré sous les applaudissements du public. « J’y vais maintenant !” Le médecin congolais, qui s’exprimait devant une grande affiche le présentant comme “le choix du peuple”, est longuement revenu sur les raisons qui ont motivé sa décision. “Notre pays est devenu la honte du continent”, n’a pas hésité à clamer le fondateur de l’hôpital de Panzi. Fustigeant “les rapaces qui font main basse sur les richesses de la RDC ». Pour lui, « la révolution implique que la population congolaise se mobilise pour voter massivement et s’assure que ses votes soient respectés.., déplorant que la RDC soit encore embourbée dans un système de prédation au lieu d’une véritable gouvernance ».

Au Brésil,  trois partisans de Bolsonaro condamnés lors d’un deuxième procès. Selon Le Monde et l’AFP , « après un premier verdict rendu en septembre, la Cour Suprême a condamné à des peines allant de douze à dix-sept ans de prison des émeutiers, qui avaient notamment envahi le Palais Présidentiel et le Parlement ».Les trois partisans de l’ex-président d’extrême droite, ont été condamnés et à une amende de 30 millions de reals (5,7 millions d’euros) chacun, lundi 02 octobre 2023. Moacir José dos Santos, 52 ans, a été condamné à dix-sept ans de prison. Joao Giffoni, 26 ans, et Davis Baek, 42 ans, ont pour leur part été condamnés à douze et quatorze ans de prison respectivement.

 

© Afrique54.net | Joe Nama

 

 

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