Le Cameroun exposé à un haut risque de surendettement, la SNH et la SONARA sous pression …

 


 

Paranoma de presse [02-10.2023]

 

 

Afrique54.net | Au Cameroun, le gouvernement poursuit la lutte contre les formations sanitaires clandestines. Le Dr Manaouda Malachie continue sa croisade contre les hors-la-loi. Depuis le mercredi 27 septembre 2023, il procède à des visites inopinées dans la ville de Douala. Plusieurs centres de formation évoluant en marge de la légalité ont été fermés.

 

 

Dans le cadre des rendez-vous dominicaux, sur Canal2 Inter, la sortie du Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MINAT), Paul Atanga Nji continue de susciter les débats au Cameroun. Dans l’émission ‘’Canal Presse’’ sur Canal 2 International, parlant du MINAT, Valère Bessala déclare : « On ne parle pas comme ça à un peuple. » Une manière de fustiger le ministre qui a donné une conférence de presse au sujet de l’insécurité dans le secteur des transports au Cameroun.

L’Œil du Sahel traite de la situation des enfants sans acte de naissance qui préoccupe à Mayel Ibbé. Selon le journal, les enfants continuent au Cameroun de vivre sans acte. Une situation qui empêche la scolarisation des enfants ou encore l’obtention d’une pièce d’identité à l’âge légal.

Le Quotidien Econews parle  de la gestion des ordures ménagères à Yaoundé où « les bacs de la concurrence Inéquitable ». Hysacam et Thychloff Sarl gèrent la collecte de déchets à Yaoundé, avec des avantages municipaux accordés à Thychloff pour briser le monopole de Hysacam. Une annonce du maire Luc Messi Atangana, faite le 22 septembre 2023, sur la division de la ville en 7 lots suscite des questions.

 

 

En fait, la ville de Yaoundé est aujourd’hui presqu’envahie par des tas d’ordures. Et la société Hysacam n’arrive plus à satisfaire les populations. Voilà pourquoi, Thychloff Sarl entre en jeu, pour lutter contre la pollution environnementale à travers la gestion d’ordure. Cependant, l’avantage accordé à Thychloff par la commune de Yaoundé 1er, suscite des tensions.

Le journal Diapason revient sur l’affaire Glencore  et parle de la «  pression sur la SNH et la SONARA ». La norme Itie exige transparence dans la gouvernance des ressources pétrolières, gazières et minières. Lors de la publication du 17e rapport ITIE du Cameroun le 15 septembre 2023, la société civile a réclamé l’identification des présumés coupables de corruption et l’ouverture des poursuites judiciaires à leur encontre.

Une affaire qui continue de faire du bruit. Car, dans cette affaire, le Cameroun « semble » retarder les démarches. En fait, le 14 septembre 2023, cinq organisations de la société civile parmi lesquelles Transparency International, interpellaient le gouvernement à entreprendre les démarches auprès de l’entreprise suisse Glencore pour exiger les dédommagements suite aux aveux de corruption impliquant certains cadres d’entreprises au Cameroun. Jusqu’ici, rien n’est encore clair.

 

 

L’Economie évoque « le risque de surendettement extérieur » qui  « reste élevé au Cameroun  ». Le quotidien  fait un «  état des lieux de la dette publique à fin août 2023. »  En se penchant sur les derniers rapports du FMI, des analyses montrent que le Cameroun demeure exposé à un haut risque de surendettement. Les indicateurs de l’analyse de viabilité de sa dette (AVD) pour 2023 le démontrent à suffisance.

Pour le directeur de la Caisse Autonome d’Amortissement « l’encours de la dette du secteur public à fin août 2023, est estimé à 12 008 milliards FCFA soit environ 43,7% du PIB … ». Pour lui, «  il semble excessif de parler de signaux alarmants concernant notre endettement. Notre ratio de solvabilité démontre clairement la maîtrise de l’endettement public au Cameroun et la capacité du pays à honorer ses obligations à moyen et long terme ».

« Une nouvelle qui pourrait redonner du sourire aux Camerounais si l’acte suit la parole révèle, La Météo qui annonce que « bientôt la délivrance  de la Carte nationale d’identité sera faite en moins de 48 heures. Annonce faite, le 29 septembre 2023 à Douala, par le Délégué Général à la Sûreté Nationale, lors de l’inauguration du Centre d’Enrôlement des Passeports Biométriques. A l’occasion, Martin Mbarga Nguélé fait, également, savoir que dans les prochains mois, tel qu’instruit par le chef de l’État, Paul Biya, trois centres autonomes et modernes de production de la CNI seront construits à Yaoundé, Douala et Garoua, avec un minimum de 15 postes par chef-lieu de région.

 

 

Il faut rappeler, qu’avoir une carte nationale d’identité aujourd’hui au Cameroun, est comme batailler pour avoir un poste dans le gouvernement. Certains se sont retrouvés à faire 10 ans avec plusieurs récépissés, modifiés à maintes reprises, sans pour autant avoir l’original de leur carte. Interpellées dans les contrôles, des personnes déboursent de l’argent pour sortir du guêpier. Bientôt, ce ne sera qu’un triste souvenir.

En Algérie,  le journal « Le Soir »  nous  informe que Tebboune hausse le ton s’agissant de la « disponibilité des produits de large consommation ».

En effet, le président de la République d’Algérie affirme la poursuite de la subvention des prix et la disponibilité des produits de large consommation. Lors d’une réunion du Conseil des Ministres, « le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a donné des instructions au ministre de l’Agriculture pour engager des procédures coercitives et drastiques pour assainir le secteur ».

Il a affirmé « la poursuite de la subvention par le Gouvernement des prix de plusieurs produits de première nécessité importés et l’interdiction de toute opération d’importation des légumineuses, en dehors de l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC), avec détermination précise des étapes de fixation du prix du produit ».

 

 

Tout en ordonnant « l’autorisation de l’importation exclusive des viandes rouges et blanches fraîches pour satisfaire les besoins nationaux de ce produit et contribuer à la réduction de leurs prix ».

Au Mali, Les Echos fait écho du report des élections dans le pays où : Des partis politiques invitent les autorités à poursuivre les consultations pour parvenir à une nouvelle date

« La junte au Mali a annoncé lundi, le report de la présidentielle prévue en février 2024 et censée marquer le retour des civils à la tête du pays en proie au djihadisme ». Une décision qui n’est pas la bienvenue pour certains. Si plusieurs partis et regroupements politiques ont jugé unilatérale et inacceptable la décision du report des élections générales, l’Alliance pour la Refondation du Mali (AREMA), le parti Espoir pour la Démocratie et la République (EDR) et le Mouvement Mali Espoir (MME) s’en sont réjouis.

Au Burkina Faso «  Le Quotidien »  évoque le cap dans la lutte contre le terrorisme que les autorités et les populations entendent maintenir. Le gouvernement conjugue de multiples efforts dans la lutte contre le terrorisme, selon le journal qui nous informe que des Burkinabè sont pour une nouvelle Constitution.

Selon le capitaine Ibrahim Traoré, la Constitution burkinabè doit être modifiée. Car pour lui, les élections, « ce n’est pas une priorité. » Pour lui, le «  pari tient toujours » pour organiser un scrutin, sans préciser de date et « faire le minimum de temps possible dans cette lutte ».

 

© Afrique54.net | J.M.G.

 

 

 

 

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