Présidentielle 2023 en RDC :  Jean Marc KABUND-A-KABUND prépare-t-il  pour faire face Félix Tshisekedi ?

Dans son Tweet du 14 juin 2021, Jean Marc KABUND-A-KABUND, 1er vice-président de l’Assemblée Nationale de la RDC interpellait le budget 2022 en élaboration  qui prévoit 60% pour le fonctionnement des institutions.

Jean Marc KABUND-A-KABUND plaide pour la réduction du train de vie de l’Etat au profit du peuple congolais pendant qu’on le soupçonne « d’être en campagne » pour challenger Félix Tshisekedi, l’actuel président congolais lors la présidentielle 2023 en RDC .

(De gauche à droite), Jean-Marc Kabund, secrétaire général, et Félix Tshisekedi, secrétaire général adjoint aux relations extérieures de l’UDPS, lors d’un point de presse jeudi 2 février 2017 au siège du parti à Kinshasa. Ph. Radio Okapi/Etienne Kalema

Afrique54.net – 60%, taux record, du train de vie d’un Etat. Ce chiffre place la République Démocratique du Congo au premier rang mondial car, étant le plus élevé du monde.

A travers cette prise de position tonitruante en faveur de la réduction du train de vie de l’Etat à 50%, fut-elle « tardive » comme le considère plusieurs internautes,  est « courageuse ». Le vice-président de l’Assemblée Nationale de la RDC au-delà de cette, compte bouger les lignes afin que le peuple congolais soit la priorité des politiques gouvernementales.

Le 1er vice-président de l’Assemblée Nationale, par ailleurs président du parti au pouvoir l’UDPS, interpelle ainsi le gouvernement à travers cette sortie à « réduire le train de vie de nos institution, au profit du peuple d’abord ». Il considère que cela « serait un acte de responsabilité », pouvait-on lire de son tweet.

Une classe politique inconsciente, vivant dans le luxe

Pour Dieudonné Tshitenge, « le malheur du Congo est cette classe politique inconsciente et boulimique, vivant dans un luxe insolent ».

Notons que cette dernière se sert de plus de 60% des richesses du pays alors le peuple croupit dans la pauvreté et la misère. Cette sortie de Jean Marc KABUND-A-KABUND  a été diversement accueillie au sein de la classe politique et surtout au sein de l’opposition congolaise et par les populations.

Ce raisonnement qualifié de responsable veut marquer la rupture avec les pratiques antérieures sources de plusieurs dont souffre le pays. D’aucuns pensent que réduire le train de vie de l’Etat à 50% tel que proposé par l’honorable reste toujours insuffisant. Au regard de a situation du pays, il serait judicieux de la réduire de 35 à 40%.

Si les élus de la nation somment tirent la sonnette d’alarme les questions qu’on pourrait se poser sont celles de savoir à qui incombe cette tâche ? Si les décideurs se plaignent des dépenses liées au fonctionnement des institutions dont ils ont la charge, qui doit réduire ces dépenses ?

Un positionnement politique en perspective

Les sceptiques voient en cette sortie qu’une simple démagogie politique de la part du 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale qui serait déjà « en campagne pour les Elections législatives de 2023 ». Ceci serait juste un stratagème visant à flouer les électeurs dans l’optique de gagner un au nouveau mandat de cinq ans en 2023. Il est par ailleurs soupçonné de lorgner le fauteuil de la présidence de la République.

La sortie de Jean Marc KABUND-A-KABUND, sans être anodine révèle les divisions et les désaccords au sein de l’union sacrée.

 

Par Afrique54.net Eric Ngono

 


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