Le Cameroun apparaît en Afrique dans le trio de tête du marché d’opportunités des spiritueux à base d’orge.

Ils sont de plus en plus nombreux en Afrique à faire en un clic, le voyage de Malt. Mieux encore en une gorgée. L’un des produits locaux bien apprécié des Camerounais, Glenfiddich, qui compte parmi les plus grandes distilleries du Speyside, reçoit 80 000 visiteurs par an. Dont un bon nombre de Ghanéens, Ivoiriens et Camerounais, tous attirés par ces spiritueux chargés d’histoire.

Une longue tradition

Les whiskys écossais n’en manquent pas. On apprend d’ailleurs que c’est en 1801, que les frères James et John Chivas créèrent une épicerie fine où ils assemblaient les meilleurs whiskies d’Écosse. C’est ensuite qu’ils bâtirent une distillerie, une bâtisse inchangée depuis. Peut-être est-ce pour ce passé émouvant que 90% du whisky consommé au Cameroun vient d’Écosse.

La campagne des whiskies 

Derrière le Ghana et avant la Côte d’Ivoire, le Cameroun avec ses près de 120 000 bouteilles de Chivas importées par an, apparaît dans le trio de tête des marchés d’opportunités des spiritueux en Afrique. C’est ce qui pourrait justifier le choix de ce pays, pour abriter la campagne d’animation dénommée « Terre de Whisky », autour des whiskies du groupe Pernod Ricard. Distribués exclusivement au Cameroun par BVS Distribution SAS. La campagne qui s’est étendue du 12 au 16 juin 2019, dans divers établissements de Douala et Yaoundé, visait à promouvoir les whiskies Chivas, The Glenlivet, Jameson et Ballentine’s. Occasion donc, comme ce 14 juin 2019 à Yaoundé, pour les consommateurs d’échanger avec Kend Lindsay, Ambassadeur international pour Chivas Brothers Ltd, dépêché pour cette campagne. Aussi, d’en savoir davantage sur l’origine, le procédé d’élaboration, ainsi que la dégustation de ces produits.

Le secret des vieux fûts

Les distilleries que l’on retrouve encore aujourd’hui ont plutôt été bâties aux XVIIIe et XIXe siècle. A t’on apprit de l’échange avec Ken, qui exerce depuis bientôt une trentaine d’années pour le compte de Chivas. Avec un procédé de fabrication, semblable jusqu’à la distillation à celui de la bière, qui a peu évolué. Chaque distillerie a son secret. « Les cuves de fermentation de Glenfiddich sont en sapin depuis l’origine, en 1886 », explique l’ambassadeur. Après la première et la seconde étape, vient ensuite l’étape de la double distillation, typique des whiskies écossais. Le moment de passer l’eau-de-vie qui titre 69-70° en fût pour un repos d’au moins trois ans, ainsi que l’exige la loi écossaise. Mais pas dans n’importe quel fût. Car, comme pour un bon vin, le bois apportera au fil du temps des notes particulières, comme a pu l’expliquer Ken Lindsay devant les la dizaine de journalistes conviés pour cet échange enrichissant. Au cours duquel ces derniers ont pu apprendre que les Écossais n’utilisent pas de bois neuf. Ils recyclent des tonneaux de bourbon, qui apporte des notes de vanille et colore à peine le whisky, de xérès (notes fruitées et de la couleur), de porto (notes fruitées) et même rhums des Caraïbes (notes suaves de pâte d’amande ou de canne à sucre). Un secret jalousement gardé, qui fait de ses whiskies, les plus prisés et appréciés au monde.

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