Agriculture : De plus en plus de personnes menacées par la famine

3,6 milliards de personnes au Cameroun et dans le monde, soit la moitié de la population terrestre, sont vulnérables aux impacts du réchauffement climatique, indique un rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), publié le 28 février 2022.
Crédit photo : unicef.ca
 Afrique54.net – « L’augmentation des vagues de chaleur, de sécheresses et des inondations dépassent déjà les seuils de tolérance des plantes et des animaux, entrainant une mortalité rapide d’espèces telles que les arbres et les coraux.
 » Les effets du climat frapperont finalement les sociétés de manière intolérable, multipliant les menaces sur la production alimentaire, l’approvisionnement en eau, la santé humaine ou les infrastructures côtières », alerte le GIEC. En cause notamment, l’utilisation abusive du charbon et des combustibles fossiles.
Bien que considérée comme un petit pollueur, l’Afrique paye malheureusement un lourd tribut au changement climatique. Et pour ne rien arranger, les principaux responsables, Chine USA, ne respectent pas, scrupuleusement, leur engagement climatique et financière au bénéfice des nations appelées à geler leur projet de développement.
Sur le continent, des pays comme le Cameroun font face à des violences intercommunautaires liées à la raréfaction des ressources. Un début de solution passe par la modernisation des moyens de production agricole ( semences donnant de grands rendements sur de petits espaces, vulgarisation de cultures enrichissant le sol et de l’agriculture hors sol, etc.) pastorale et halieutique (
races performantes et résistante aux maladies, élevage en enclos, )
Autre piste: le recours aux niches alimentaires.
Dans un contexte de raréfaction des sources traditionnelles de nourriture et de boom démographique, il convient d’encourager l’élevage des espèces comme l’escargot et le vers blancs de palmier.
 L’AJAD s’y attele à travers des séances de formation à Yaoundé. Cependant, il urge de multiplier lesdites formations afin d’en élargir le nombre de bénéficiaires. Et, de mettre à l’abri de la faim et de la pauvreté, une grand nombre de personnes.
Par  Thierry Djoussi 
Président de l’Association des journalistes camerounais pour l’agriculture et le développement
(AJAD)
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