Guerre en RD Congo : Amnesty International accuse le M23 de crime

Dans son communiqué du 02 décembre 2022, l’ONG Amnesty International demande au Mouvement du 23 Mars (M23) de cesser d’attaquer les civils.

 

 

Afrique54.net  | RDC –  Les personnes tuées lors d’attaques dans et autour des communautés de Bambo et Kishishe, entre autres, entre le 28 novembre et le 1er décembre comprenaient des hommes âgés et des enfants. « Ils n’auraient pas dû être tués. Le meurtre délibéré de captifs qu’ils soient civils ou combattants est un crime de guerre. Les attaques aveugles qui tuent ou blessent des civils sont également des crimes de guerre. Ces meurtres et autres violations des droits de l’homme doivent faire l’objet d’enquêtes et leurs auteurs doivent répondre de leurs actes. Les parties à ce conflit doivent respecter le droit international humanitaire et envoyer un message clair à ceux qui sont sous leur commandement que les crimes de guerre et autres abus ne seront pas violés, » précise Amnesty International.

 

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« Amnesty International appelle le groupe armé Mouvement du 23 Mars (M23) à cesser de prendre pour cible des civils après le meurtre illégal de dizaines de civils dans des villes de l’est du pays ces derniers jours lors d’attaques aveugles et, dans certains cas, d’exécutions sommaires, » peut-on lire.

« Le groupe rebelle M23 doit immédiatement mettre fin aux attaques délibérées et aveugles contre les civils. Nous exhortons toutes les forces présentes dans la région, y compris l’armée congolaise et la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est, à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la population civile dans le respect du droit international humanitaire, » insiste Flavia Mwangovya, Directrice Adjointe d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Est, la région de la Corne et des Grands Lacs.

D’après Mwangovya, même si le M23 avait supposé que certains des civils capturés étaient des combattants d’un autre groupe armé, le M23 aurait dû les traiter humainement comme des prisonniers.

 

© Afrique54.net | Lucien Embom, depuis Yaoundé

 

 

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