Panorama de presse : Tragédie de Mbankolo, affaire Grégoire Owona et prise en charge des victimes

Les médias locaux couvrent actuellement les tragiques répercussions de l’éboulement survenu à Mbankolo. Cette catastrophe fait l’objet du théâtre d’une querelle politique dans la région de Ngomedzap, tandis qu’un effort de prise en charge des victimes est en cours, bien que marqué par des problèmes d’organisation.

 

 

 

Selon Actu Cameroun, Grégoire Owona, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, a porté plainte contre le maire de Ngomedzap, déclenchant ainsi une querelle politique qui est toujours en cours. Owona affirme que sa rivale politique du RDPC à Ngomedzap serait à l’origine de manipulations visant à lui imputer la responsabilité de la récente tragédie de Mbankolo. Cette affaire complexe semble découler d’une vieille querelle qui s’est transformée en une bataille politique et juridique complexe, selon l’analyse d’Actu Cameroun.

 

MimiMefoInfo précise que la plainte pour diffamation de Grégoire Owona a été déposée au Secrétariat d’État à la Défense (SED), d’après les récits des avocats, afin de donner une dimension légale à ce différend.

 

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People237 fournit des informations sur la topographie de Mbankolo, expliquant que c’est l’une des zones les plus élevées de Yaoundé. La rivière Mfoundi prend sa source en contrebas de cette montagne, où un lac artificiel a été aménagé pendant la période coloniale. Cependant, des années d’alertes sur le risque d’éboulement à Mbankolo ont été négligées, et la récente tragédie a fini par se produire. Cette tragédie a causé la perte de nombreuses vies, souligne le quotidien.

 

 

Ecomatin signale la gravité de la situation, en notant que le Cameroun a récemment été le théâtre de plusieurs catastrophes liées à des éboulements et effondrements de bâtiments, dont la tragédie de Mbankolo. Ces événements ont coûté la vie à de nombreuses personnes et ont été attribués en grande partie à la construction anarchique. Les pouvoirs publics ont tenté de sensibiliser les populations et de faire déguerpir les occupants, mais le phénomène persiste.Cette situation révèle des enjeux importants, à la fois politiques et en matière de sécurité publique, commente le quotidien.

 

Selon Camer.be, les victimes de la tragédie ont le sentiment d’être abandonnées par les autorités camerounaises. De nombreuses victimes, sans domicile fixe depuis l’éboulement ou allongées sur des lits d’hôpitaux, sont contraintes de se débrouiller pour trouver un abri décent ou pour payer leurs factures médicales. Cela semble contredire les annonces officielles faites par les autorités camerounaises concernant l’assistance aux victimes, rapporte le quotidien.

 

 

Le Jour relate l’histoire de Carole Kamdem, une jeune fille de 23 ans qui a passé quatre nuits à la belle étoile depuis la catastrophe. L’éboulement a emporté sa mère et son petit frère, détruisant complètement leur domicile. Ondoua Marc, une victime logée à la maison du RDPC, témoigne de son incapacité à payer les frais médicaux après avoir subi de multiples interventions chirurgicales. Il appelle à la mise en place d’un système d’assurance de couverture médicale universelle, permettant à la population d’accéder à des soins abordables, voire gratuits, selon les informations du journal.

 

Camerounwebfait écho aux inquiétudes des victimes concernant l’assistance gouvernementale en ces termes : « Le Cameroun a encore frappé ». Les victimes hébergées à la maison du parti de Nkomkana affirment ne pas avoir reçu les dons envoyés par l’État. Elles remettent en question la politique d’assistance de l’État et s’interrogent sur la durée de leur logement provisoire, nous confie le quotidien.

 

Selon Le Journal du Cameroun, certains leaders de l’opposition, dont Maurice Kamto et Cabral Libii remettent en question les causes de cet éboulement et tentent d’établir la responsabilité du gouvernement.

 

La gestion inadéquate de l’espace urbain, ainsi que l’inefficacité du gouvernement dans la protection des citoyens, laissent penser, d’après ces personnalités de l’opposition, que le gouvernement n’a pas rempli son rôle en matière de prévention et de sécurité, indique la source.

 

© Afrique54.net |Karèle Ntsa

 

 

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