Défense en France : L’armée française incapable d’affronter un adversaire

►Selon un article publié dans ‘’Conflits’’, on apprend que l’armée française incapable d’affronter un adversaire, même s’il est proche.

 

 

Afrique54.net │Le constat est clair. « Compte tenu des stocks actuels, le don de quelques chars ou obusiers peut entraîner de graves problèmes pour les capacités d’une force. Ainsi, remettre à l’Ukraine ne serait-ce que 20 chars Leclerc, par exemple, affaiblit les capacités de l’armée française, étant donné que la France n’en possède qu’environ 200, » indique la Revue Conflits.

Une grande partie d’obusiers cédée aux Ukrainiens

La revue de géopolitique révèle que dans le cadre du conflit russo-ukrainien, la France a déjà remis une grande partie de ses précieux obusiers CAESAR à l’Ukraine. Les obusiers n’étaient qu’au nombre de 70 au départ. Leur remplacement constitue désormais un défi de taille. « L’entreprise qui fabrique le CAESAR en produit actuellement quatre par mois et devrait atteindre un rythme de six par mois d’ici décembre, puis de huit par mois à la mi-2024, » affirme la revue ‘’Conflits’’.

 

 

 

 

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Le média français estime que ces progrès sont lents. La France n’est pas non plus sur le point de relancer la production de chars. « Oui, un nouveau char est en préparation – un produit conjoint franco-allemand destiné à remplacer à la fois le Leclerc et le Léopard 2 – mais il n’est pas prévu qu’il soit produit avant 2035, et on peut supposer qu’il y a une limite à l’accélération du processus, » écrit notre confrère. Le nouveau char sera nettement plus cher que le Leclerc ou le Léopard 2.

Une production d’équipements insuffisante

D’après Conflits, la France ne peut pas renoncer aux nouvelles technologies coûteuses et revenir aux armées de masse du passé. Le président Emmanuel Macron a évoqué l’idée d’une ‘’économie de guerre.’’ « Mais le consensus en France est que cela est impossible pour des raisons financières et politiques. Une partie du problème réside dans le fait que, s’il est vrai que, par exemple, la production française de ses obusiers et de divers systèmes de missiles guidés est actuellement très insuffisante, produire ces choses à une échelle beaucoup plus grande n’est pas une tâche facile, » précise la revue.

 

© Afrique54.net │Lucien Embom

 

 

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