► La Turquie a touché 89 cibles depuis le début de l’opération “Griffe Epée” contre les YPG et le PKK, a déclaré dimanche le ministère turc de la Défense.

 

Photo prise le 13 novembre montrant des policiers sur la place Taksim à Istanbul, en Turquie, après l’attentat meurtrier qui a fait au moins 6 morts et 81 blessés à Istanbul. (Xinhua/Shadati)

 

[Ankara] – La Turquie a lancé dimanche matin une opération aérienne contre les Unités de protection du peuple kurde (YPG) dans le nord de la Syrie ainsi que contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit en Turquie, dans le nord de l’Irak, a annoncé dimanche le ministère turc de la Défense.

La Turquie a touché 89 cibles depuis le début de l’opération “Griffe Epée” contre les YPG et le PKK, a-t-il déclaré dans un communiqué.

Le ministère a ajouté que l’opération couvrait les régions irakiennes de Qandil, Asos et Hakurk et les régions syriennes d’Aïn el-Arab, Tel Rifat, Jazira et Derik.

Selon lui, plusieurs “terroristes” ont été tués dans cette campagne militaire, y compris de hauts responsables du PKK et des YPG, et les avions de combat turcs sont retournés sans encombre à leurs bases.

L’opération a été menée dans des régions utilisées comme bases pour attaquer la Turquie, a précédemment indiqué le ministère, soulignant le fait que ces frappes avaient été effectuées en légitime défense en ciblant uniquement des “terroristes”, conformément au 51e article de la Charte des Nations Unies.

Cette opération est intervenue après l’attentat meurtrier de dimanche dernier à Istanbul, qui a fait au moins six morts et 81 blessés.

La police turque a déclaré avoir arrêté une femme syrienne nommée Ahlam Albashir, qui a avoué avoir reçu un ordre d’attaque des YPG.

Ankara considère les YPG comme la branche syrienne du PKK.

Le PKK, qui figure sur la liste des organisations terroristes de la Turquie, des Etats-Unis et de l’Union européenne, est en rébellion contre le gouvernement turc depuis plus de trois décennies.

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