Ouverture de la 3eme édition du Forum minier et pétrolier de la CEDEAO à Niamey
Depuis hier 16 février 2022, Niamey, capitale du Niger, abrite la 3eme édition du Forum minier et pétrolier de la CEDEAO , ECOMOF 2022.
Afrique54.net – Organisé par le ministère des Mines, la CEDEAO, l’ANEC et AME Trade Ltd, cet événement qui a pour cadre le Centre de conférence Mahatma Gandhi Niamey, s’étalera sur trois jours à travers une conférence et une exposition.
Mohamed BAZOUM, Président de la République du Niger et Ousseini Hadizatou YACOUBA, Ministre des Mines de la République du Niger se sont exprimés lors de la cérémonie d’ouverture.
Ce rendez-vous connait la participation des délégations des États membres de l’Afrique de l’Ouest de la CEDEAO et plus de 1500 participants de plus de 90 entreprises, 60 exposants, 115 conférenciers et les sponsors dont Sonidep, Orano, Somair, Cominak, Sopamin, Global Atomic Corporation, Soraz, BADEA, Savannah Énergie, WAPCO, CNPC Niger Petroleum, SIPEX Sonatrach, Mazars, et SOCIEX.
Placé sous le thème “Intégrer les industries minières et pétrolières dans le développement des chaînes de valeur régionales”, l’évènement comprendra des sessions de débat dédiées.
Ce premier jour de l’édition live à Niamey a réuni des intervenants experts qui ont discuté de l’intégration des industries minières et pétrolières dans le développement des chaînes de valeur régionales ; du climat d’investissement dans les industries extractives ; du certificat de conformité environnementale et de l’intégration des pratiques de gestion environnementale dans la région de la CEDEAO ; de l’investissement de capitaux et de l’atténuation des risques.
Les deuxième et troisième journées d’Ecomof 2022 sont consacrées aux secteurs minier, pétrolier et gazier du Niger ; à la politique de contenu local et au potentiel géologique – le cas des États membres de la CEDEAO ; aux stratégies visant à mettre la science et l’innovation au service d’une activité extractive responsable en Afrique de l’Ouest ; aux activités pétrolières et gazières prévues ; au développement d’une chaîne de valeur régionale pour une gouvernance inclusive du secteur extractif ; au marché de l’or en Afrique de l’Ouest ; à la demande énergétique ; au réseau de développement durable, et bien plus encore.
« L’Afrique est un continent riche
Prenant la parole, le Premier Ministre du Niger, Ouhoumoudou Mahamadou a souligné que ‘’l’institution de l’ECOMOF par notre organisation régionale d’intégration économique est, à n’en point douter, une initiative heureuse tant ce forum constitue un cadre opportun pour tisser des relations de collaboration et des partenariats entre des acteurs du secteur géo extractif’’. Avant de déclaré : « L’Afrique est un continent riche en matières premières, notamment minières et pétrolières avec des réserves les plus importantes du monde ».
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Poursuivant son propos, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a relevé « l’harmonisation des politiques minières et pétrolières au niveau régional, dans le cadre de l’UEMOA et de la CEDEAO, a permis de mettre fin à la compétition des réformes au niveau des Etats, toutes choses qui pourraient donner des avantages indus et exorbitants au profit des investisseurs Étrangers et au détriment des Etats’’.
A cette occasion, le chef du gouvernement a évoqué « la disponibilité du Niger à accueillir tout investisseur prêt à investir pour valoriser les ressources minières et pétrolières du pays. » « L’objectif étant de s’engager de façon irréversible sur la voie d’un développement durable avec le secteur minier et pétrolier comme le veut la croissance économique du pays », a-t-il déclaré.
Au Niger, selon lui, « les exportations du pétrole et d’Uranium ont représenté en 2020 près de 20% du PIB, comparativement à 8% en 2009 ». « et cette contribution devrait continuer à s’améliorer pour les années à venir’’ a-t-il lancé comme cri d’espoir.
Pour atteindre cet objectif, « le programme quinquennal du Niger pour la période 2021-2026 a prévu l’amélioration des informations géologiques, minières et pétrolières ; la diversification minière ; la création d’industries pétrochimiques ainsi que le renforcement de la transparence et de la gouvernance du secteur des industries extractives », précisent les autorités de Niamey.
By Afrique54.net – Marcien Essimi
