Claude Le Roy, le sorcier blanc que le Cameroun a révélé

Surtout au moment où d’autres pays gagnent la Can sous la bannière de leurs compatriotes, nous nous  sommes à rêver d’un vieillard que le Cameroun a révélé. Qui lui-même pense à sa retraite.

 

Afrique54.net– Claude Le Roy est-il un personnage providentiel  pour l’équipe nationale du football du  Cameroun ? Cette question, on pourrait  se la pose au regard de l’actualité brulante  et la récurrence avec laquelle son  nom est cité et relayé dans les chaumières et les réseaux  sociaux l’annonçant pour un bail à la tête de la sélection nationale du football camerounais. Ce qui n’est pas resté muet dans les commentaires, c’est  sa réception à la Présidence de la République par le Ministre, Directeur du Cabinet Civil de la Présidence, Samuel Mvondo  Ayolo.

 

 

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Un entretien de 30 mn qui a amené les observateurs à  se demander ce qui pourrait se cacher derrière cette audience. Seulement, tout joyeux à la sortie de cette audience qui se rapportait en la présentation de son récent  ouvrage et l’organisation de la coupe d’Afrique des Nations, le sorcier blanc  avait juste déclaré que « je suis un peu  submergé par l’émotion depuis que je suis arrivé au Cameroun par la qualité de l’accueil que j’ai reçu.» « Il n’y a aucune démagogie dessus, on n’arrête pas de me dire dans la rue, à longueur de journée : merci pour tout ce que vous avez fait pour le Cameroun », a-t-il laissé entendre.

Sur son probable retour, il se sure que son nom serait apparu dans la proposition au poste de Directeur Technique National soumis à la Présidence de la République. Selon les indiscrétions, il pourrait être entraineur par intérim pour préparer l’équipe et jouer contre l’Algérie si Conceicao est remercié.

Dans le même sens, d’autres noms sont abondamment cités à l’instar des goleadors camerounais tels que Patrick Mboma et le défenseur émérite Rigobert  Song Bahanag.

Cette situation qui vient raviver les débats dans les chaumières  est la conséquence réelle de la débâcle des Lions Indomptables en demi-finale face à l’Egypte. Une grande responsabilité du sélectionneur camerounais Toni Conceicao, de dédramatiser cette entrée dans la compétition, de rappeler à ses joueurs qu’à domicile il est quasiment impossible de battre les lions. Une Can est une exceptionnelle aventure collective. En plus, comment comprendre que depuis sa prise de fonction, on avait déjà identifié les faiblesses de l’équipe. Avait-il des lors construit quelque chose d’abouti ? « Moi je demeure confondu qu’un technicien comme Choupo Moting n’ait pas joué  dans ce match contre l’Egypte. Il doit y avoir un problème. Je suppose qu’il doit y avoir un problème  d’homme, parce que ce n’est pas possible et c’est techniquement incroyable », ne cessait de tempêter Philippe Doucet derrière son micro de reporter. Et d’ajouter « Qu’il manquait de la solidité  au sein de cette équipe ». Et Choupo Moting lui-même de renchérir « j’aime mon pays le Cameroun. Mais, j’ai dit au coach qu’avec lui c’est difficile pour moi. J’adore jouer devant le public camerounais, j’adore représenter les couleurs du  Cameroun. Mais vraiment à un moment donné, on ne peut pas garder sa bouche fermée. Je n’ai pas un  problème avec mon pays le Cameroun. Mais,  avec ce coach, ce n’est plus possible pour moi ».

Le problème des sélectionneurs au sein  de l’équipe fanion de football du Cameroun s’apparente plus à un cancer qu’à la réalité.  L’opinion pense que les locaux peuvent aussi faire l’affaire au lieu de toujours aller chercher cet oiseau rare payé à coups de millions pour des résultats mitigés. Et surtout au moment où d’autres pays gagnent la Can sous la bannière de leurs compatriotes, nous nous  sommes à rêver d’un vieillard que le Cameroun a révélé. Qui lui-même pense à sa retraite.

 

By Afrique54.net – Jean Pascal EYEBE MPESSE

 

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