Un forcing des  populations des deux pays a conduit à la réouverture de la frontière terrestre entre le Mali et le Burkina Faso.

 

Photo archives – Proximité Infos

 

Afrique54.net – « Les populations de la zone frontalière Mali – Burkina ont forcé la réouverture de la frontière”, a annoncé ce 16 janvier 2022 l’activiste burkinabè Ibrahima Maiga sur Tweeter. “Le trafic se passe normalement”, a précisé le politologue et diplomate. Cette annonce ont provoqué un tollé de réactions. Lesquelles confirment la réouverture de la frontière entre les deux pays.

 

Maiga Mahamane, Adjoint technicien principal n’a pas hésité à confirmer la nouvelle. “C’est vrai. Je suis originaire de la frontière Madouba Djibasso; je le confirme que la frontière a été ouverte depuis le mercredi dernier”, a-t-il indiqué. Saluant  cette décision que Kone Seydou considère comme “Un forcing de respect”,  Daouda Ouedraogo  a souligné que “La France même a renégocié ses vols à Bamako”.

 

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L’économiste Hassan Ismail Oumar “La CEDEAO des peuples remportera sans doute sur la CEDEAO des élites caporalisées.”

Ce tweet de Ibrahima Maiga  surgit quelques heures après la sortie post sur Facebook de l’activiste d’origine camerounaise Nathalie eYamb qui relevait un paradoxe entre les compagnie aériennes des pays la Cedeao et l’Uemoa  et la manoeuvre de la compagnie française.

“Pendant que Air Côte d’Ivoire, Air Sénégal et Air Burkina, en bons toutous du colon, ont fermé leurs dessertes du Mali et perdent leur chiffre d’affaires, Air France a renégocié chap chap la reprise de ses vols sur Bamako. Difficile de trouver plus idiot qu’un nègre de maison…” a déclaré Nathalie Yamb dans sa publication supprimée quelques heures après par Mark Zuckerberg.

 

 

By Afrique54.net – E.N.

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