Littérature : Des palmes  pour « Le Retour du Roi Rudolf Duala Manga Bell » de l’écrivain Calvin Djouari

Le célèbre écrivain camerounais vient de remporter  le prix de la  Diaspora 2021 pour son livre intitulé « Le retour du roi Rudolf Duala Manga Bell ». Un livre primé deux mois après sa parution”. En l’absence de l’écrivain au pays de Mongo Beti, c’est son ami Cédric Ndamadeu de Nkongsamba connexion qui le représentait.

Afrique54.net – L’écrivain camerounais Calvin Djouari vient encore de démontrer aux yeux du monde qu’il est véritablement l’un des phares de la société  à travers son œuvre qui fait sa fierté et celle de tout un continent. « Le retour du roi Rudolf Duala Manga Bell », enrichit le paysage littéraire et culturel d’une plus-value incontestée et incontestable.

C’est bien ce que démontre à suffisance le prix décerné à son auteur, Calvin Djouari, par  le Comité d’organisation des Focus du Livre. La cérémonie de dédicace de ce chef d’œuvre  a eu lieu le 12 novembre 2021 en présence des hauts responsables du ministère en charge des Arts et de la Culture et de la Communauté Urbaine de Yaoundé.

« Le retour du roi Rudolf Duala Manga Bell »est une œuvre qui sort de l’ordinaire pour briller par son originalité. Les spécialistes des belles lettres s’accordent à dire que cet ouvrage, au regard de son  caractère littéraire et ses survivances historiques, est à ranger dans le coffre des classiques.


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Pour les enseignants, il s’agit d’un livre de poche ou de chevet des élèves, étudiants, chercheurs et amis des belles lettres, à l’instar du livre de ” « Mémoires » d’Adrien de Marguerite Yourcenar, qui est une source d’inspiration pour les Chefs d’Etats et Dirigeants du monde.

Intelligence incarnée

Le célèbre écrivain Calvin Djouari fait montre d’une très grande culture littéraire et historique et surtout, d’un caractère imaginatif. L’auteur plonge le lecteur dans un univers cinématographique où l’on ressort de la salle avec en mémoire, les faits saillants marquants le vécu d’un héraut et héros en même temps : Le Roi Duala Manga Bell, ce héros du mouvement nationaliste camerounais et africains. Pour Calvin Djouari, c’est un héros mondial du nationalisme tué volontairement par les colons allemands, le 08 août 1914 à 17heures devant la marine marchande à Douala.

 

Si l’on se projette dans une étude paratextuelle, la première page de couverture renseigne déjà la lecture sur ce qui peut être le contenu voire l’intrigue de l’ouvrage. Un Roi qui arrive debout sur une barque, on dirait le retour du Messie. Et comment peut-il en être autrement si sa prophétie sur l’Allemagne qui n’aura jamais le Cameroun s’est accomplie.

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En effet, 04 ans après sa pendaison, le pays d’Angela Merkel, de Guillaume II, voire de Hitler a perdu le Cameroun, une des conséquences de la première guerre mondiale.

Toujours sur cette première page de couverture, apparait derrière le noble roi, une montagne. D’aucuns pourront dire que cette image symbolise d’une part les obstacles franchis pour ce grand retour ; et de l’autre, la volonté de hisser le Cameroun au sommet du monde libre. L’espoir est de mise avec cette forêt verte. La couleur verte étant bien sûr, la couleur de cet espoir en gestation, dénuée de toute forme d’esclavage et de néocolonialisme.

Son style vestimentaire qui renvoie à la noblesse, à la royauté jamais perdue malgré le temps passé auprès des ancêtres, voire du divin. Sa stature debout comme pour dire que le Cameroun restera toujours debout malgré les péripéties, les soubresauts liés à l’actualité de l’heure. Debout pour dire à nouveau, non au colonialisme sous toutes ses formes, oui au nationalisme dont il était le porte flambeau.

L’écrivain Calvin Djouari dans une combinaison d’images et de paroles est une source d’inspiration de bien de lecteurs qui composent la jeune génération, un mastodonte de la littérature qui allie art et histoire pour le bien de tous.

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Son côté satirique n’est plus à démontrer, tant il est vrai que la dénonciation fait mal aux auteurs des crimes historiques. L’on peut facilement comprendre pourquoi, l’ouvrage n’a pas été édité par les éditeurs de l’empire colonial. C’est finalement à Paris que le livre a été publié deux mois après par les Éditions Panthéon.

Calvin Djouari est donc un talon d’Achille d’après la présidente des Focus du Livre. L’homme n’est pas à sa première expérience. L’on se souvient qu’en 2019, le célèbre écrivain avait reçu le prix du meilleur auteur dans la diaspora de l’Association Diaspocam.

Afrique54.net – Jean Baptiste Bidima

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