Côte d’Ivoire : “NadyGang” rackette les militants

Une poignée de gourous de la Com’ du futur Parti de Gbagbo proche de Nady Bamba s’est lancé dans ce qu’ils appellent de généreuses “cotisations.” Un appel de dons(?) auprès de leurs clients politiques. Une mécanique pour soutenir le futur Parti afin d’influer sur l’échiquier politique Ivoirien balbutiant avec les Partis politiques à la croisée des chemins—Le PDCI-RDA en proie à la conquête de sa direction par les jeunes loups. Le RHDP dépecé par l’amateurisme politique de Ouattara et l’emprisonnement/exil comme agenda de règlement de conflits internes. Le FPI-Traditionnel tué par l’un de ses fondateurs sans avis des co-fondateurs encore en vie. Son aile dissidente en perte de vitesse.

Cette “secte” inspirée par la “petite femme” de Gbagbo a pris l’habitude de faire transiter ses infos par les media virtuels. De temps en temps, un glissement se produit. Des “pépites” sont lâchés. Non par inadvertance mais par ignorance et par arrogance et haine de Ehivet Gbagbo qu’ils attaquent jusqu’à la démesure. Ces sombres individus, odieux “conspirationnistes,” retournent sans s’en apercevoir l’arme du crime contre eux.

C’est ainsi qu’au détour d’un bruit offensant sur la toile, ces activistes(?) à gage ont informé que des proches de la “petite femme” demandent aux Ivoiriens de cotiser FCFA1000 comme droit d’adhésion au Parti à venir. L’argument avancé ne convainc pas. Cette collecte passe mal dans l’opinion pour un parti encore dans l’œuf. Pour la majorité, derrière cette manœuvre se cache en réalité plus “occulte” encore – L’escroquerie. Une sorte de “dîme” prélevée aux Ivoiriens pour renflouer au passage les poches de ces racketteurs. Car, même si ce montant à contribuer pour une carte ne semblent pas exorbitants, il pourrait comme la somme des fleuves faire la mer. Il s’agit d’une véritable razzia d’un vrai réseau mafieux comportant des politiques, des voyous, des hommes de droit, des journalistes et des internautes.

On apprend avec délice que ces terroristes de la toile ont dans leur cheminement pris goût à l’argent. Et ont ainsi le pouvoir, moyennant finance, de créer un buzz positif. Mais aussi de faire siffler d’injures et d’histoires mensongères les oreilles de leurs employeurs qui n’achètent pas leur mutisme. Ainsi, lorsque la loi du silence est brisée, ils massacrent les projets de ces derniers, mettent les secrets sur la place publique. Ceci explique pourquoi ces gourous de la Com’ virtuelle ont fait éclore ce projet d’extorsion de fonds et fait remarquer que ce pactole ne servirait pas uniquement à constituer la trésorerie du Parti si telle est l’idée.

Le manque de “pédagogie” qui a accompagné ce projet permet de comprendre où se situe le centre de gravité de la création de ce futur Parti. La source à laquelle s’abreuvent les communicants(?) estampillés “NadiGang” et qui les biberonne des instructions à déverser en public, et ceux qu’il faut monter ou descendre et donner en pâture.

Le camp d’en face par les mêmes moyens de com’ a dénoncé l’imposture de la “NadiGang” et dévoilé aux Ivoiriens le véritable visage de ceux qui portent le projet de ce Parti. C’est grâce à cette résistance non par l’argent mais par la communication que les Ivoiriens se sont désolidarisés de cette collecte. Ils iront plus loin. Ils ne lâcheront pas prise. Et refuseront de s’allier à ce Parti si Simone Ehivet ne prend part au Congrès ou si elle n’a pas une position de choix au sein de cette Organisation.

Cet engagement patriotique, c’est toute la différence entre les suiveurs de l’affairiste politique Nadi Bamba et les militants souverainistes de l’experte politique Ehivet Gbagbo Simone. Ce qui marque une nuance fondamentale entre les braves de Simone et les castrés de Nadi.

Et sur l’ensemble, l’arrogance de Nadi, et la trahison faite à Simone l’ont grandie dans l’opinion. Gbagbo serait-il prêt à payer le prix du fléau Nadiani Bamba?

 

Une chronique de Feumba Samen pour Afrique54.net

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