Déchets plastiques au Cameroun , le drame sanitaire et environnemental qui avance à petits pas

Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE), une Organisation de la société civile camerounaise, s’insurge contre l’augmentation constante de la quantité des déchets issus des plastiques.

 


Afrique54.net – Les matières plastiques sont les dérivés des produits pétroliers. Tout le long de leur cycle de production, ils sont sources de nombreuses pollutions sanitaires et environnementales. Pire, pour donner à ces produits des propriétés chimiques souhaitées par l’industrie, plusieurs additifs leur sont ajoutés volontairement, soutient JVE.

Il s’agit notamment du Bisphenol A, Cadmium, plomb, microbilles, hydrocarbures aromatiques polycycliques, phtalates et polluants organiques persistants (Pop) comme les retardateurs de flammes.

Drame sanitaire

« Ces plastiques peuvent rester dans l’environnement pendant des centaines d’années et se  décomposer en micro nano plastiques qui pourraient être absorbées par les organismes et entrer dans la chaine alimentaire », indique JVE.

JVE évoque les résultats de 50 études menées sur l’ingestion humaines en 2019. Selon les résultats de ces études, chaque homme avalerait environ 2000 micro-pièces et particules chaque semaine, soit quelque 250 grammes annuellement.

Première source de ce plastique ingurgité ; L’eau, surtout si elle est embouteillée.

Selon le Dr Gilbert Kuepouo le directeur du Centre de recherche et d’éducation pour le développement (Crepd), « la présences de polluants organiques persistants (Pop) et d’autres substances toxiques ou potentiellement toxiques dans les produits en plastiques a un impact négatif sur l’environnement et la santé humaine.»

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En conséquence, pour une meilleure gestion des produits pastiques et pour éviter le drame sanitaire et environnementale qui avance, JVE recommande à court terme, « une nouvelle feuille de route aux producteurs de plastiques, notamment des plastiques à usages uniques d’assurer la traçabilité des kilogrammes plastiques émis tous les jours, à défaut de proposer une alternative biodégradable et exempt de toxiques.»

Pour cela, JVE prescrit d’accélérer l’innovation de matériaux plus surs, la collaboration avec l’industrie, l’innovation des systèmes de recyclage et la divulgation des informations liés à la présence des produits chimiques dans le plastique.

 

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En rappel, le gouvernement camerounais a interdit l’utilisation des plastiques non biodégradables inférieurs ou égal à 60 microns. Mais, ces plastiques continuent d’être vendus sur le marché grâce à la contrebande, causant des dégâts sanitaires et environnementaux considérables.

 

Par Armand Ougock  Afrique54.net

 


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