Chantiers de la CAN 2019 à Garoua : Un complot contre Mota Engil Africa démasqué

Qui se cache derrière les blocages de la célérité des travaux  relatifs aux marchés attribués à l’entreprise de travaux publics portugaise Mota Engil Africa Mota Engil dans le cadre de la construction des infrastructures relatives à la Can 2019 ?  Une société française pointée du doigt.

 

 

Mota Engil fait face à des blocages que rien n’explique dans le cadre des chantiers de réhabilitation et l’extension  du stade Roumdé- Adjia de Garoua, de construction de son annexe et de construction d’un hôtel 4 Etoiles de 70 chambres  à Garoua. Toute chose qui a freiné considérablement l’avancée des travaux de Mota-Engil Africa

Pour preuve, alors que son homologue Piccini en charge du stade Paul Biya d’Olembé (Yaoundé) n’a point besoin d’une  Attestation de prise en charge (Apec), un document qui permet de retirer des marchandises au port, Mota Engil met presque deux mois, avant que le précieux document lui soit délivré. Un document qu’obtiennent les propriétaires de containers, en l’espace de 05 ou 06 jours.

Situation qui a récemment poussé Mota Engil Africa, à recourir en septembre et  octobre derniers,  à des avions cargos depuis le Portugal,  pour faire parvenir ses matériaux de construction à Garoua où ces derniers ont atterri à l’aéroport de Nsimalen pour le premier et directement à Garoua pour le second.

Une réunion en vue de la levée des obstacles liés  au dédouanement des conteneurs de Mota Engil Africa, a eu lieu mercredi 12 décembre 2018, dans le bureau du Ministre SG/PM, en présence du directeur Général des Douanes, du Directeur Général de l’Économie de la programmation des investissements publics (MINEPAT), et des responsables de Mota Engil qui se sont plaint à tous les niveaux de ce blocage.

La société française d’exploitation de gravier, « Chaux Roca » serait-elle dans le coup ?

Basée à Figuil (région du Nord l’entreprise qui est sous contrat avec Mota Engil pour la livraison du gravier, affiche un comportement étrange : en cours de contrat, l’entreprise a décidé de fermer ses carrières pour un mois, sans un aucun préavis à l’endroit de Mota Engil. Pierre Rocaglia le Directeur général de Chaux Roca n’a pas cru devoir s’expliquer sur cette violation de contrat, étant donné que Mota Engil est tenu par les délais de livraison des travaux, comme tous ses autres homologues de Yaoundé et Douala  (les Italiens de Piccini et les Turcs du stade Japoma de Douala)

La carrière de Roca fournissait surtout le gravier 6/10 qui servait pour la seconde couche de la pelouse du stade. Alors que les accords prévoyaient une livraison totale avant la fin du mois de Septembre, M. Roca est allé en Europe et a fermé la carrière. Malgré la pression mise par le Gouverneur du Nord, malgré les appels de M. Ayem, le Conseiller Technique du SGPR, M. Roca a trouvé pilles excuses pour ne pas rouvrir la carrière.

 

 

A Garoua, certaines langues nous ont fait savoir que chaque fois qu’il va en congé, il ferme sa carrière. Tenu par la volonté de respecter ses engagements, Mota Engil a dû acheter le gravier depuis Ngaoundéré (région de l’Adamaoua) et  Yaoundé (les camions partaient de ces deux villes pour Garoua). Une injustice qui a provoqué un retard de de près de deux mois dans les travaux de construction des infrastructures sportives et hôtelières dédiées à la Can 2019 que devait initialement organiser le Cameroun. Bien plus, la tonne de gravier est revenue plus chère à Mota Engil.

Au lieu de 26 mille francs, ils se sont retrouvé à payer parfois 58 mille (il faut y adjoindre d’autres dépenses liées aux itinéraires conduisant à Garoua). Il faut noter qu’un des conducteurs de camion qui approvisionnaient Mota Engil depuis Ngaoundéré est décédé des suites d’un accident en raison du piteux état de l’axe –Ngaoundéré – Garoua;

 

 Malgré les obstacles, les travaux avancent et seraient livrés à date

En dépit de multiples obstacles, complots, blocages et méprises, les travaux confiés au Portugais Mota Engil, avancent, et seraient livrés en février 2019.  Pour preuve, le gros œuvre est terminé (hôtel et stades) ; la plomberie est terminée ; les systèmes d’arrosage sont fonctionnels, le gazon a déjà été semé, on prépare déjà les structure de fixation des sièges, le système d’éclairage du stade (lampadaires) est en cours d’installation, les échafaudages pour l’installation de la toiture métalliques sont prêts depuis 6 semaines et attendent seulement les conteneurs qui se trouvent encore au port… à l’hôtel, les chambres témoins donnent déjà une idée du standing à venir de l’hôtel. On a commencé la pose du Viroc qui sert de revêtement extérieur, seulement la plus grande partie de cet équipement se trouve au port de Douala. Les travaux de second œuvre sont en cours.

 

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